L'écrivain Yanik Comeau publie ces jours-ci, avec dix autres collègues écrivains membres de l'Association des écrivains québécois pour la jeunesse, une nouvelle dans le recueil «Les baguettes en l'air» aux éditions Vents d'Ouest.
Initiative de l'AEQJ, ce recueil, publié dans la collection Girouettes (pour les jeunes de 9 à 12 ans), a pour thème la magie et la sorcellerie.
«Nous avons reçu 22 nouvelles de nos membres cette année,» raconte Yanik, qui est également président de l'AEQJ. «C'est un record absolu ! Nous avons donc décidé, avec la collaboration de la maison d'édition, de faire deux recueils, un pour les enfants et un pour les ados (qui s'intitule «Le souffle de l'étrange» et qui paraît en même temps). C'est très excitant... d'autant plus que les gens de Vents d'Ouest ont été tellement impressionnés par la qualité des textes qu'ils ont accepté que nous fassions encore deux recueils l'an prochain.
Les recettes de ces recueils, les neuvième et dixième de l'histoire de l'AEQJ, servent à financer le Prix Cécile Gagnon, créé par l'ancienne présidente de l'AEQJ, Francine Allard, pour souligner l'excellence au niveau de la relève en littérature jeunesse au Québec.
«J'ai participé aux deux premiers recueils, «Entre voisins» et «Peurs sauvages»,» raconte Yanik. «C'est même moi - au moment où j'étais au conseil d'administration de l'AEQJ et coordonnateur de la tournée Lire dans l'île -, qui avais trouvé le premier thème, «Mon voisin d'à côté». Par la suite, j'ai participé aux recueils «Petites malices et grosses bêtises» et «Les nouvelles du sport». Avec «Les baguettes en l'air», c'est donc ma cinquième participation.»
LES PLANÈTES, MES COMPLICES
Dans sa nouvelle «Les planètes, mes complices», Yanik raconte l'histoire d'un "jeune" sorcier, Isaac Dutrizac-Sauvagnac, qui se fond dans la société terrestre, mais qui abuse secrètement de ses pouvoirs de sorcier pour se tirer de différents bourbiers. Cependant, un bon matin, ses complices, les planètes, ne répondent plus à ses formules magiques et Isaac doit se débrouiller tout seul... comme un simple mortel !
«J'ai eu beaucoup de plaisir à créer cette histoire qui a germé dans ma tête pendant plusieurs semaines avant que je la mette finalement sur papier,» explique Yanik. «Et quand je l'ai enfin écrite, ce fut en catastrophe, en une grosse journée d'écriture intensive où j'ai commencé à 8 heures le matin et j'ai terminé à 4h30 le lendemain matin ! Sans dormir ! Mais en mettant le point final et en l'envoyant à Marie-Andrée Clermont (la coordonnatrice des recueils), j'étais vraiment fier. Deux heures plus tard, je m'envolais pour la Floride pour dix jours de vacances magnifiques avec (sa fille) Charlotte et (sa conjointe) Danielle.»
Bien sûr, Yanik a fait quelques retouches et corrections à son texte en revenant de Fort Lauderdale. «Travailler avec Marie-Andrée Clermont, c'est un charme,» enchaîne Yanik. «Elle est si respectueuse de l'écriture des autres. C'est une excellente écrivaine elle-même... mais aussi une très bonne directrice littéraire, une excellente correctrice.»
Le recueil «Les baguettes en l'air» est disponible dès maintenant dans toutes les bonnes librairies.
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