* Yanik Comeau au Salon du Livre d'Edmundston au Nouveau-Brunswick


Écrit par : admin

Edmundston, dimanche, le 22 avril 2012 - Aujourd'hui, l'écrivain et conférencier Yanik Comeau termine un séjour de cinq jours à Edmundston au Nouveau-Brunswick où il a donné huit conférences, participé à un spectacle de cabaret et fait des séances de signatures.

«Je me suis mis en danger,» affirme-t-il. «Ce que tout artiste devrait faire, mais que je n'avais pas fait depuis un moment. J'ai fait des choses ici que je n'avais pas faites depuis longtemps... ou que je n'avais jamais faites.»

En effet, c'était la première fois qu'il lisait un extrait d'un de ses romans de la série «Les enfants Dracula» devant un public et c'était la première fois qu'il faisait un numéro d'humour sur scène. «Et je suis toujours vivant !» blague-t-il. «Ça faisait un bon moment que je n'avais pas eu le trac comme ça. Mais ça s'est merveilleusement bien passé et j'ai pu tenté ma chance en humour grâce à l'ouverture d'esprit de Valérie Hachey, la coordonnatrice de cette soirée, et de Véronique Marcotte, l'animatrice, qui a été si chaleureuse et encourageante.»

Ce premier numéro d'humour, Yanik Comeau le doit à Steve Maltais, conférencier, philosophe et coéditeur de la maison Les Pelleteurs de Nuages. «Quand nous nous sommes rencontrés au Salon du Livre de l'Outaouais, Steve m'a dit qu'il fallait que je fasse de l'humour,» raconte Yanik. «Les enfants et les ados, quand je donne mes conférences, me disent toujours que je suis très drôle et me demandent si je suis déjà allé à Juste Pour Rire ou si j'y ai déjà pensé, mais Steve m'a dit que je devrais sérieusement m'essayer en humour. Et voilà que la glace est cassée maintenant. Je vais développer un spectacle avec Véronique (Marcotte) qui a été d'une grande générosité.»

Yanik s'est aussi senti dans une mise en abîme avec les demandes de conférences des écoles de la région puisqu'il a dû dépoussiérer «Initiation au conte traditionnel québécois» et «Initiation aux répertoires théâtraux» qu'il n'avait pas données depuis trois ans et plus de dix ans, respectivement.

«J'étais très nerveux,» avoue Yanik. «J'ai révisé mes textes, répété pendant quelques jours avant et... finalement, tout s'est bien passé, pour ma plus grande joie... et celle des enseignants et étudiants alors... c'est super !»

Yanik a présenté ses conférences et un spectacle de lecture publique (une adaptation pour le secondaire de «Écoute que je te raconte» à l'École Marie-Gaétane de Sedgwick, à la Cité-des-Jeunes A.-M. Sormany (où se déroule aussi le salon du livre) et à l'école primaire Notre Dame où il a rencontré les élèves de 5e et 7e années.

«C'est aussi le salon où j'ai vendu le plus de livres,» avoue Yanik. «Je n'en reviens pas. Bien sûr, c'est grâce à mes conférences dans les écoles, en partie, mais les gens achètent beaucoup de livres ici. Je suis très impressionné.»

Après la dernière journée du Salon du Livre d'Edmundston aujourd'hui, Yanik poursuivra ses rencontres d'auteur et conférences en revenant au Québec. Il participera à La Crue des Mots du CLAC-Mitis cette semaine pendant laquelle il s'arrêtera à Matane, Amqui et Lac-au-saumon.